Avec la
crise, la fréquentation des stations devrait baisser de 7% cette
saison : les pistes attendent
800 000 skieurs en moins par rapport à
l’an dernier, selon une étude du cabinet Protourisme. Mais les
défenseurs de la nature restent mobilisés pour défendre les cimes :
plus de 120 personnalités d’horizons divers ont déjà signé l' «Appel
pour nos montagnes». Un cri d’alarme face à l’artificialisation des
territoires de montagne, assorti d'une tentative d’enrayer le bétonnage
à l’œuvre dans les stations de ski.
Malgré tous les beaux discours sur les écostations ou le ski vert, on implante de nouvelles remontées mécaniques, donc on étend du domaine skiable, donc il faut construire de nouveaux lits, dénonce MW. Plutôt que de rénover les vieux immeubles, les stations préfèrent s’étendre toujours plus, en grignotant l’espace naturel au détriment de la biodiversité. (cf la station des Orres, c'est pas si loin !)
Alors que le changement climatique est déjà visible en montagne, «les
aménagements flamboyants d’aujourd’hui, générateurs de dividendes pour
des financiers dont la représentation du paysage avec ses sommets et
ses vallées est matérialisée par la courbe des fluctuations de leurs
titres en Bourse, sont aussi prédisposés à devenir les friches
touristiques de demain, qui resteront à la charge des communes»,
estiment les signataires. Les instigateurs de l’appel espèrent
déclencher un mouvement d’opinion et amener le débat sur la scène
politique lors des prochaines législatives. Car les menaces qui pèsent
sur les espaces montagneux «auront un impact sur les activités de ceux qui y vivent, ceux qui en vivent et ceux qui y sont accueillis».
Vous aussi, signez cet appel :
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